Tribune libre des Echos n°209 juillet-Aout 2009

Ensemble Pour Changer Vélizy

Démocratie locale : le groupe « UPV » franchit la ligne jaune

Dans sa tribune d’expression libre des Echos du mois de Juin, le groupe de la majorité municipale « UPV » juge avec sévérité la soi-disant inactivité des groupes d’opposition.
Quant on connaît l’acharnement du Maire à restreindre la voix des élus de l’opposition, on atteint là le paroxysme de la mauvaise foi et de la provocation.
Depuis l’élection municipale d’Avril 2008, on assiste dans chacun des domaines de la vie communale à une dégradation sournoise mais certaine de la démocratie qui s’est réduite à un exercice de communication à partir d’incantations vides de sens.
Nous reprocher de ne pas faire émaner de proposition relève du mépris quand on sait que toutes les décisions d’importance stratégique sont prises par le Maire et ses adjoints.
Citons en exemple les commissions préparatoires des conseils municipaux, au cours desquelles sont étudiées les dossiers qui seront soumis au vote. Qui pose des questions si ce n’est les élus d’opposition ? C’est à peine si nous entendons la voix des élus de la majorité municipale dont on pourrait penser que certains d’entre eux ont perdu la parole.
Il en est de même lors du conseil municipal. Si nous les interpellons, le Maire s’empresse de répondre à leur place, étouffant ainsi toute velléité.
Pourtant, face à ce comportement négatif, nous manifestons toujours la volonté de faire des propositions avec la richesse de nos différences.
Industrie automobile dans les Yvelines (suite et nous espérons fin)
Rappel : Le 25 Mars dernier, la majorité municipale apportait un soutien sans réserve au plan départemental d’appui à la filière de l’automobile mis en place par Pierre Bédier, Président du conseil général, avec en corollaire la construction d’un circuit de F1 sur le site de Flins-Les Mureaux. Ce projet, contesté par notre groupe, de nombreuses communes et associations avait suscité la colère du Maire envers un de nos élus qui faisait remarquer que le destin politique de Pierre Bédier était incertain.
Fin Mai, Pierre Bédier a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et trois ans de privation des droits civiques et civils, entraînant 6 ans d’inéligibilité. Il a été reconnu coupable d’avoir perçu des sommes d’argent en liquide d’un entrepreneur en échange de marchés de nettoyage industriel à Mantes-La-Jolie, ville dont il était Maire de 1995 à 2202.Qu’adviendra-t-il maintenant du projet de circuit de F1, dont Pierre Bédier avait fait son cheval de bataille ?