vendredi 10 avril 2009

l'UMP Pierre Bédier, la déclaration de M. Borloo ne change rien !

Pour le président du conseil général des Yvelines, l'UMP Pierre Bédier, cette déclaration ne change rien. Le circuit a déjà été exclu du plan de relance de l'économie après l'échec de l'amendement des sénateurs UMP.

Au conseil général, on rappelle que la préfecture a préempté une partie des terres réservées à l'agriculture biologique pour le projet de circuit, et que Jean-Louis Borloo a quelque mois de retard. De toutes façons, des réunions régulières ont lieu entre Pierre Bédier, et des représentants de François Fillon et de Nicolas Sarkozy. Quant aux craintes en matière environnementales, le conseil général promet un impact minimal car « nous ne sommes pas des gogols, même si des associations veulent le faire croire ». (Voir la vidéo ci dessous)


F1 Flins : intervention de Mr Bédier sur FR3 le 7 Avril 09
envoyé par MediaSeine


Pierre Bédier et les maires des Mureaux et de Flins, tous deux favorables au projet, ont prévu de répondre à Anne Le Strat avec une autre tribune dans le Monde, dont voici un extrait :

« Disons-le tout net : nous avons passé l'âge de jouer aux petites voitures et n'avons pas attendu les bons conseils pour affronter les défis écologiques en Vallée de Seine. Les arguments employés par les adversaires d'un projet aussi innovant sont inutilement caricaturaux et blessants. Exprimés sans documentation ou discussion préalables, ils manquent d'honnêteté intellectuelle et passent à côté du sujet. »

Ces élus affirment que « les travaux de construction et d'aménagement du circuit pourraient génèreront 2000 à 2500 emplois », avançant ainsi des chiffres pour la première fois depuis le début du projet. Ils rappellent que le choix des architectes Jean-Michel Wilmotte et Clive Bowen associés « doit beaucoup à cette exigence environnementale ».

Nouvelle étude d'impact sur le circuit :
L'association Contre la F1 à Flins vient de rendre publique après les propos de Jean-Louis Borloo une étude sur l'impact du circuit sur l'environnement.
Dans ses conclusions, le bureau d'études Horizon affirme « faire le constat des incompatibilités flagrantes remettant en cause la viabilité du projet. » Les travaux remettent en cause le fonctionnement de la nappe et il est impossible de déplacer les puits de captage, comme le prévoit le conseil général.


Par Anne-Gaëlle Besse Etudiante en journalisme 09/04/2009

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pierre Bédier est mis en examen le Faites moi confiiiiiiance !

Pierre Bédier est mis en examen le 21 janvier 2004 par le juge Courroye "pour recel de biens sociaux et corruption" dans l'affaire Delfau. En sortant du palais de justice, il présente aussitôt sa démission à Jean-Pierre Raffarin. Il est jugé à partir du 25 septembre 2006 par le tribunal correctionnel de Paris en compagnie de deux autres élus. Il encourt jusqu'à dix ans d'emprisonnement et des peines d'inéligibilité.

Pierre Bédier sera reconnu coupable et condamné le 12 décembre 2006 par la XIe chambre correctionnelle de Paris spécialisée dans les délits financiers à 18 mois de prison avec sursis, 50 000 euros d'amende et trois ans de privation de ses droits civiques. Condamnation sévère en raison de la gravité des faits retenus : corruption passive et abus de bien sociaux.

Il n'a plus de droits civique et il est toujours député ... Et bah ! On situe le personnage ! Et il nous parle de fonctionnement des institutions. Ca laisse rêveur.